Perpignan ville de merveilles tant on est épatés quand on voit ce que les orfèvres font de sublime avec le grenat catalan, ville de la spectaculaire procession de la Sanch, la gardienne vigilante de la mémoire dans le Castillet où se trouve le musée des arts et traditions populaires catalans, la ville des gueules sucrées parce que pâtissiers et chocolatiers rivalisent d’ingéniosité pour nous mener tout droit au délicieux enfer du péché de gourmandise en nous proposant de belles bougnettes, bras de vénus, rousquilles qui fondent dans la bouche, ou encore tourons aux amandes qui résonnent dans le palais en craquant sous la dent. Perpignan c’est aussi le palais des rois de Majorque, un nombre incroyable d’églises plus belles les unes que les autres, de l’Eglise Notre Dame La Réal à l’église Saint- Jacques en passant par l’Eglise des dominicains. Perpignan c’est enfin le somptueux hôtel Pams, les rues tortueuses, les jardins nombreux, le soleil partout et la mer pas loin et donc… C’est le centre du monde, ou soyons précis, la gare de Perpignan est le centre du monde. C’est une histoire d’amour, un truc de fou, la relation entre Dali et la gare de Perpignan, il a dit d’elle C’est toujours à la gare de Perpignan que me viennent les idées les plus géniales de ma vie », et il a même dit que pour lui L'arrivée en gare de Perpignan est l’occasion d’une véritable éjaculation mentale ». Et c’est donc grâce à lui, depuis 1965, le centre du monde.
Lefameux « Wagon de Dali« est le modèle iconographique du tableau emblématique « Le Mystique de la gare de Perpignan« , créé par Salvador Dali à la suite de son voyage historique dans la capitale du Roussillon, le 27 août 1965. Pour faire comprendre au grand public des admirateurs du génie créatif de Dali la relation entre le « Wagon » et l’immense toile,
AuteurMessagesilenceAdminNombre de messages 2253Bonus 4293Date d'inscription 18/03/2007Sujet Dali et l'Au-delà Ven 7 Déc - 1913 Dali et l'Au-delà La gare de Perpignan est une huile sur toile de SALVADOR DALI, datant de 1965 et mesurant 296*406 cm, elle est exposée au museum de Cologne. Dali peint cette oeuvre à une époque où la mort est au coeur de ses préoccupations. Le sacrifice du fils est transposé sous les traits du Christ en croix, avec sa couronne d'épines, flottant au centre de la composition. La plaie sanglante du Christ est associée à la fourche du paysan sur la droite qui s'enfonce dans la terre rituel de la fécondité. Dali est représenté deux fois dans l'axe vertical il apparaît dans la lumière, au centre du tableau flottant les bras en croix, ainsi qu'au sommet du tableau. Sur le bas du tableau s'étend une mer calme sur laquelle navigue une barque, symbole antique du passage de la vie à la mort, ce qui renforce encore le thème du sacrifice du Christ. Au-dessus de la mer, une femme présentée de dos assiste à toutes ces scènes, immobile, rappelant ainsi l'impuissance de l'homme face à la mort, symbolisée non seulement par la sanglante blessure du Christ, mais également par Dali, qui, bras et jambes écartés semble chuter vers nulle part. Sur le haut du tableau une locomotive surgit de nulle part et rappelle un des thèmes central du tableau, la gare de Perpignan. Sur la gauche du tableau, sont incarnées des valeurs le couple portant des sacs de blés incarne le travail, et l'homme en position de recueillement incarne le respect. A droite du tableau sont incarnés les péchés et les souffrances l'homme et la femme représentent la luxure, et la femme le deuil.Au centre la croix rayonne sur l'ensemble du tableau c'est là que la lumière est la plus vive et la plus intense. Les rayons qui se propagent montrent l'éclat et la puissance de l'homme malgré la mort qui le éléments ressortent du tableau la plaie, Dali, la locomotive. Ils sont dessinés de manière nette, tandis que le Christ, les valeurs et les péchés apparaissent moins clairement, leurs contours étant moins prononcés et leurs couleurs se confondant avec l'arrière plan. La locomotive qui semble surgir de nulle part montre le Surréalisme de cette oeuvre. Elle est dessinée dans le tableau à partir des pensées de Dali de façon irréelle en la mélangeant avec d'autres thèmes qui n'ont rien en commun avec une est représenté deux fois où il chute de nulle part ce qui est une certaine forme de Surréalisme bien sûr imaginaire, et cela va contre les exigences de la raison. Cet ouvrage est considéré comme une des oeuvres représentatives du Surréalisme. Nous avons choisi cette oeuvre qui nous semble intéressante car Dali se démarque des autres artistes surréalistes en proposant une finition minutieuse à une époque où l'effet d'inachèvement est souvent de lumière qui projette Dali au centre du tableau semble comme les jeux de couleurs allant du brun clair au brun foncé et du jaune clair au jaune fonçé, rendant les éléments de la toile plus ou moins importants. Dernière édition par silence le Ven 7 Déc - 1925, édité 1 fois silenceAdminNombre de messages 2253Bonus 4293Date d'inscription 18/03/2007Sujet Gare de Perpignan Ven 7 Déc - 1922 "En 1964, écrit Dali, j'ai eu à la gare de Perpignan une extase cosmogonique. J'ai eu une vision exacte de la constitution de l'Univers".Cette révélation fut d'ailleurs plus mystique que picturale ; le maître comprit que la mort, qui jusque-là l'avait terrifié, était aussi une promesse d'expérience et de cette toile, par un effet de profondeur, les faisceaux de lumière mènent aux portes de l'au-delà . Le point de fuite coïncide avec Dali lui-même représenté au centre, tandis que l'homme et la femme que Dali empreinte à l'Angélus de Millet, une toile qui l'a longtemps obsédé, semblent suspendus dans l'espace, comme en lévitation. Etrange confrontation avec les mystères de la conscience, confiera le domaine artistique, il veut, de la même manière, "échapper au cadre limité de la peinture et partir à la conquête de l'irrationnel". dubuissonNombre de messages 813Age 72Bonus 1005Date d'inscription 09/11/2010Sujet Dali et le "le centre du monde" Lun 10 Déc - 815 Dali disait que la gare de Perpignan est "le centre du monde". Chacun y comprendra ce qu'il voudra. Certains le prenaient pour un fou, d'autres pour un génie. Il aimait cultiver cette image et son ambiguité. Il reste une grande figure du suréalisme, sinon La grande figure du suréalisme. Sa peinture ne laisse personne un peintre de l'inconscient; de son inconscient, et visiblement c'était un Contenu sponsorisé
ev10i3. eue5ehblqq.pages.dev/199eue5ehblqq.pages.dev/282eue5ehblqq.pages.dev/302eue5ehblqq.pages.dev/274eue5ehblqq.pages.dev/376eue5ehblqq.pages.dev/228eue5ehblqq.pages.dev/292eue5ehblqq.pages.dev/206eue5ehblqq.pages.dev/286
sa gare est le centre du monde pour dali