Aprèsnous le déluge. (1933) de Howard Hawks et Richard Rosson. Film d'action, Drame | 1h30. 57% 6 micro-critiques | Sa note : ianov. “ Aujourd'hui vivre, qu'importe après nous, dans la tourmente et les élans du coeur. Mélo des airs et de la mer, vertige de l’amour en guerre. ” — ianov 25 octobre 2019.
Sam Mendes, réalisateur de "Skyfall", rassemble en un film des récits qui témoignent du front anglais en 1917 front anglais en 1917 dans l’est de la France comme jamais vu au cinéma. Le réalisateur de Skyfall et d’American Beauty, Sam Mendes, raconte les souvenirs de ceux qui y étaient. Un superbe récit monté en un plan séquence sans coupes de deux heures. 1917 est sans doute le meilleur film sur la Première Guerre mondiale depuis Les Sentiers de la gloire de Kubrick 1957 et Johnny Got his Gun Dalton Trumbo, 1971, en salle mercredi 15 janvier. Avril 1917 deux gradés anglais sur le front de l’Est en France sont envoyés en mission pour avertir les premières lignes d’annuler une offensive prévue à l’aube, l’ennemi allemand leur tendant un piège. Les deux amis doivent traverser les tranchées et territoires fraîchement désertés par l’Allemagne au risque de leur vie, pour en sauver 1 600 autres. Les termes de l’intrigue sont francs et concis, la réalisation tout autant. Sam Mendes suit ses deux personnages de leur réveil à l’aube suivante. Réalisé en un plan séquence sans coupes, une telle prouesse n’est possible que ponctuée de raccords invisibles. C’est un choix de montage, et il s'avère des plus efficaces dans la plupart des cas. Ce qui particulièrement efficace sur un sujet tel que celui de 1917 une aventure humaine, filmée au plus près de ses protagonistes qui traversent un chaos de boue et de cadavres fondus dans le paysage, comme eux-mêmes dans leurs uniformes ocre-gris. Le no man’s land traversé, une verte campagne apparaît, avec d’autres dangers. Après les visions d’horreur, la course contre le temps prend le dessus dans un formidable suspense. Les derniers soldats allemands hantent encore les lieux, des combats aériens ont des conséquences dramatiques sur la mission… Dans une reconstitution somptueuse à la figuration imposante, avec une mise en images créatrice d’émotions, 1917 met le spectateur au cœur du sujet. L’absurdité de la guerre est évoquée dans plus d’un film, mais elle est transmise par Sam Mendes dans un rapport au plus proche de l’individu, du soldat, de l’appelé, des rares civils croisés… L’empathie est instaurée dès les premières images, Georges McKay et Dean Charles Chapman incarnant des héros anonymes, entre psychologie et performance physique. Fondus dans le décor, ils le sont tout autant dans le temps. Leur temps est compté, d’où le choix de tourner le film en un plan séquence, magnifiquement chorégraphié, dans les mouvements de caméra et des acteurs. Il en ressort un suspense palpable. Sur un sujet délicat, car historique et traumatique, traité avec art sans conteste le meilleur film de cette rentrée de janvier. France 3 Genre GuerreRéalisateur Sam MendesActeurs George MacKay, Dean-Charles Chapman, Mark StrongPays Grande-Bretagne / Etats-UnisDurée 1h59Sortie 15 janvier 2020Distributeur Universal Pictures International France Avertissement des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs. Synopsis Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Porteurs d’un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, derrière les lignes ennemies.
Durantla Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il Le réalisateur Sam Mendes — WENN Sam Mendes revient avec un projet de taille. Le réalisateur oscarisé sera aux commandes de 1917, film sur la Première Guerre Mondiale dont la production devrait débuter au printemps prochain. C’est aussi Sam Mendes qui s’est occupé du scénario, même s’il a collaboré avec Krysty Wilson-Cairns pour en venir à film sera financé par Amblin Entertainment qui a décroché le projet, passant sous le nez de la Paramount ou encore de Sony. Sam Mendes mettra également la main à la poche par le biais de sa société Neal Street retour en forcePour Sam Mendes, il s'agit de son grand retour à la réalisation depuis les James Bond Spectre et Skyfall. Ce projet signe également son retour sons la houlette d’Amblin, la société de production de Steven Spielberg. Je ne pourrais pas être plus heureux qu’en travaillant de nouveau avec Amblin et Steven Spielberg, a-t-il déclaré lors d’un récent entretien accordé à Deadline. Je travaille sur ce scénario depuis plus d’un an, alors c’est très excitant de commencer à concrétiser ce film. » Cescélèbres films dépeignent la Première Guerre mondiale. Le réalisateur du "Seigneur des Anneaux", Peter Jackson, a restauré et colorisé des bandes de films représentant des centaines d

Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Première Guerre Mondiale Revient sur la jeunesse et les années d’apprentissage du célèbre auteur Tolkien. Orphelin, il trouve l’amitié, l’amour et l’inspiration au sein d’un groupe de camarades de son école. Mais la Première Guerre Mondiale éclate et menace de détruire cette communauté ». Ce sont toutes ces expériences qui vont inspirer Tolkien dans l’écriture de ses romans de la Terre du Milieu "Bilbo le Hobbit" et "Le Seigneur des Anneaux". Première Guerre Mondiale Milne torna dal fronte della Prima Guerra Mondiale con la psiche a pezzi. Solo dopo il trasferimento in campagna emolto tempo passato col figlio Christopher Robin, e con il suo orsacchiotto, comincerà a riprendersi e diverrà noto come lo scrittore che ha inventato Winnie-the-Pooh... Première Guerre Mondiale Une histoire d'amour entre une infirmière américaine idéaliste et un officier turc durant la Première Guerre mondiale. Première Guerre Mondiale Au lendemain de la première guerre mondiale, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, mort sur le front en France. Première Guerre Mondiale Un jeune Américain grandissant en France à la fin de la Première Guerre mondiale assiste aux tractations du traité de Versailles, qui ont sur le développement de sa pensée une grande influence. Première Guerre Mondiale En 1919, 4 ans après la terrible bataille des Dardanelles, un paysan australien, Joshua Connor, rejoint la Turquie par bateau, résolu à retrouver ses trois fils, ayant combattu aux côtés des Anglais, et à les ramener sur leur terre natale, selon le souhait de sa défunte femme Eliza. Première Guerre Mondiale Pendant l’entre‐deux guerres, le légendaire concierge d’un grand hôtel et son jeune protégé se retrouvent impliqués dans une histoire mêlant le vol d’un tableau de la Renaissance, la bataille pour une énorme fortune familiale, et le lent puis soudain bouleversement qui transforme l’Europe en cette première moitié de XXème siècle. Première Guerre Mondiale La France, 1916. Après une charge échouée sur les tranchées allemandes, un groupe de soldats britanniques se retrouvent coincés face aux lignes allemandes durant la première grande guerre... Première Guerre Mondiale De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre mondiale, Cheval de guerre» raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Première Guerre Mondiale D'après l'extraordinaire histoire vraie de Oliver Woodward qui quitte en 1916 sa jeune femme pour rejoindre les tranchées boueuses de la Grande guerre. Première Guerre Mondiale Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale 1913/1914. L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans... Première Guerre Mondiale 1918. Le pigeon Cher Ami vit paisiblement avec ses amis dans une forêt de l'Est de la France. Mais des troupes de combattants investissent la forêt. Première Guerre Mondiale Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent laisser des commentaires.

Pendantla Première Guerre mondiale, en 1917, de jeunes soldats britanniques, égarés en territoire ennemi, se réfugient dans une tranchée et

1. Les Otages Guerre 1h 45min Année de production 1939 De Raymond BernardAvec Annie Vernay, Saturnin Fabre Autres tags otages / prise d'otages 2. Charlot soldat Shoulder arms Comédie 40min Année de production 1918 De Charles ChaplinAvec Charles Chaplin, Charlie Chaplin Autres tags Film culte, Film muet, ils se mettent en scène 3. Les Sentiers de la gloire Paths of Glory Guerre 1h 28min Année de production 1957 De Stanley KubrickAvec Kirk Douglas, Ralph Meeker Durant la Première Guerre mondiale, le général français Mireau lance une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable. Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons refusent d'avancer... Autres tags avocat / juge / procès / tribunal / justice, bataille / champ de bataille, Film culte, films controversés, les essentiels de Stanley Kubrick, long plan-séquence, peine de mort / condamné à mort, soldat / militaire 4. Lawrence d'Arabie Lawrence of Arabia Aventure Année de production 1962 De David LeanAvec Peter O'Toole, Anthony Quinn Le destin hors du commun de l'officier britannique T. E. Lawrence, qui mena la révolte arabe contre l'occupant turc au cours de la Première Guerre mondiale. Adapté des Sept Piliers de la sagesse, son récit autobiographique. Autres tags adaptation d'un livre hors-fiction, biopic / biographie / Biographie romancée, d'après une histoire vraie, désert, Film culte, Film éponyme, flashback, fouet / fouetter, musique culte, personnage historique, TOP 100 American Film Institute - 1998, Top 100 British Film Institute 1999, Turquie / Turcs 5. Itchkéri Kenti Documentaire 2h 25min Année de production 2006 De Florent Marcie Un film sur l'humain dans la guerre et la résistance. Un film qui interroge notre mémoire. Autres tags Tchétchènie / tchéchènes 6. A l'Ouest, rien de nouveau All Quiet on the Western Front Guerre Année de production 1930 De Lewis MilestoneAvec Lew Ayres, Louis Wolheim L'adaptation de l'oeuvre de Erich Maria Remarque. De jeunes soldats allemands se retrouvent confrontés aux horreurs de la Première Guerre mondiale, qui ébranlent toutes leurs convictions. Autres tags adaptation de roman, Oscar du meilleur film, Oscar du meilleur réalisateur, TOP 100 American Film Institute - 1998 7. La Grande illusion Drame Année de production 1937 De Jean RenoirAvec Jean Gabin, Pierre Fresnay Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Autres tags différence culturelle, emprisonnement, évasion / évadés, Film culte, films controversés, prison / prisonnier / maison de correction, prisonnier de guerre, soldat / militaire 8. Johnny s'en va-t-en guerre Johnny Got His Gun Drame Année de production 1971 De Dalton TrumboAvec Timothy Bottoms, Don 'Red' Barry Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient... Autres tags amputation / mutilation, Grand prix du jury au Festival de Cannes, traumatisme de guerre 9. La Grande parade The Big parade Drame 2h 21min Année de production 1926 De King VidorAvec John Gilbert, Claire Adams Pendant la Grande Guerre, un jeune Americain de la haute societe s'engage. Sur le terrain, il tombe amoureux d'une jolie fermiere francaise. 10. L'Heure suprême Seventh Heaven Drame 1h 59min Année de production 1927 De Frank BorzageAvec Janet Gaynor, Charles Farrell Autres tags Oscar du meilleur réalisateur 11. Colonel Redl Oberst Redl Drame 2h 20min Année de production 1985 De Istvan SzaboAvec Klaus Maria Brandauer, Armin Mueller-Stahl Alfred Redl, originaire d'une famille modeste de Galacie, entreprend de devenir un officier exemplaire afin d'être accepter par l'aristocratie. Autres tags homosexualité / gay, suicide / suicidaire 12. L'homme que j'ai tué Broken Lullaby Drame 1h 16min Année de production 1932 De Ernst LubitschAvec Phillips Holmes, Nancy Carroll Autres tags Film culte 13. Les Fragments d'Antonin Drame 1h 30min Année de production 2005 De Gabriel Le BominAvec Gregori Derangère, Anouk Grinberg Cinq prénoms inlassablement répétés. Cinq gestes obsessionnels. Cinq moments de guerre. Antonin est revenu des combats sans blessure apparente. La sienne est intime, intérieure, enfouie... Autres tags amnésie / mémoire effacée, traumatisme de guerre 14. Sergent York Sergeant York Drame 2h 14min Année de production 1941 De Howard HawksAvec Gig Young, Gary Cooper L'histoire vraie de Alvin York, un fermier américain objecteur de conscience, qui partit finalement au front pendant la 1ère guerre mondiale où il fit acte d'héroïsme. Autres tags d'après une histoire vraie, héros, Oscar du meilleur acteur, soldat / militaire 15. Légendes d'automne Legends of the Fall Western Année de production 1995 De Edward ZwickAvec Nigel Bennett, Anthony Hopkins Dans le Montana, au début du 20e siècle, alors que le premier grand conflit mondial couve, le destin mouvementé de trois frères et de leur père. Autres tags automne, Film culte, les essentiels de Brad Pitt

Unsélection de films documentaires sur la Première Guerre Mondiale. X Etant un service public, nous ne faisons aucun usage commercial des données collectées lors de votre navigation. Nous utilisons uniquement les cookies ou technologies similaires pour accéder à des données personnelles non sensibles stockées sur votre terminal et
Ils continuent de défrayer la chronique, et pourtant les grandes nations s'étaient engagées à s'en passer avant même que n'éclate la guerre de 1914-1918, dont nous fêtons le 100e anniversaire de l'armistice ce dimanche 11 novembre 2018. Dans l'univers apocalyptique des tranchées, alors que le conflit est enlisé, les gaz de combat deviennent l'une des hantises de toute une génération de soldats. La guerre chimique est née, mais elle ne permettra pas de sortir de la guerre de positions. Quand la Grande Guerre éclate, la convergence entre la chimie et l'industrie a déjà conduit, depuis longtemps, bon nombre d'esprits à s'interroger sur le fait que très vite, l'on risquait de voir apparaître un recours massif aux gaz de combat dans des conflits armés. Autrement dit, voir des protagonistes tenter d'empoisonner leurs ennemis pour les blesser ou les tuer, procédé vieux comme le monde, mais avec désormais un champ des possibles décuplé par la le procédé d'empoisonnement, à lui seul, indigne certaines âmes à un point tel que dès 1675, un premier accord bilatéral a été signé à Strasbourg par l’Allemagne et la France pour interdire l’utilisation de balles empoisonnées dans les combats. Aussi, à l'ère industrielle, les lois et coutumes de la guerre » se penchent tour à tour sur le sujet. Insidieux, frappant sans assez de distinction, menaçant les civils et les animaux, le gaz suscite l' Convention de Bruxelles tente d'interdire, en 1874, l'emploi de poison ou d'armes empoisonnées et l'emploi d'armes, de projectiles ou de matériel causant des souffrances inutiles. Accord non ratifié, mais complété en 1899 à La Haye, lors d'une conférence internationale de la paix - impulsée par le tsar en relation avec le pape - par une interdiction frappant l'emploi de projectiles chargés explicitement de gaz toxique les balles explosives y passent aussi.Ces discussions se déroulent 15 ans avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Les 36 signataires semblent d'accord sur l'idée de s’interdire l’utilisation de projectiles dont le seul objectif est de diffuser des gaz asphyxiants ou délétères ». Seuls la Grande-Bretagne et les Etats-Unis refusent, parmi les grandes puissances, mais en 1914, toutes les parties prenantes au conflit naissant ont cette fois ratifié un nouveau texte du même une seconde conférence à La Haye, en 1907, l’emploi de poison ou des armes empoisonnées » est en effet banni par tous, comme le fait d’employer des armes, des projectiles ou des matières propres à causer des maux superflus ». Sauf que le poison a d'ores et déjà agi, car l'idée a germé. Elle a drainé avec elle la psychose, et le fatalisme de voir tôt ou tard l'adversaire y venir. Donc, la tentation de prendre les devants, à tout le moins pour pouvoir faut dire qu'à l'aune de ce conflit porté par les intérêts industriels, la chimie allemande impressionne. Les Français ne se privent donc pas de mener leurs propres recherches bien des années avant 1914. Ils utiliseront d'ailleurs des gaz lacrymogènes dès le début de la guerre. Des grenades chargées de bromacétate d'éthyle. Puis viendra la substance chloracétone. Entre temps, les Allemands s'y sont mis. Le but, utiliser ces gaz pour faire fuir l' avril 1915, ce jour est considéré comme le tournant. Le Daily Mirror qualifiera de diaboliques » les agissements de l'Allemagne sur le front des environs d'Ypres, ville belge de la province de Flandre occidentale. Bill Siebert, fils d'un membre du bataillon de gazage allemand, confiera des années plus tard Mon père n'en parlait pas volontiers. Il m'a juste dit qu'ils étaient prêts depuis un bon moment. Depuis plusieurs semaines. Mais la météo était mauvaise. »► Regarder un extrait du film Apocalypse la Première Guerre mondiale Œil pour œil, dent pour dent, la maxime européennePour superviser lui-même l'opération, Fritz Haber, juif allemand qui recevra le prix Nobel de chimie en 1918, avant d'être contraint à l'exil en 1933 et de mourir sur le chemin de la Suisse, a quitté le laboratoire qu'il affectionne d'ordinaire. Il est le tout premier scientifique, probablement au monde, à avoir endossé l'uniforme militaire pour mener une guerre au gaz ou à l'arme chimique contre un ennemi », confiera sa fille Eva Lewis à la télévision par la général Erich Georg Anton von Falkenhayn, qui est, après une carrière d'officier d'état-major faite de voyages en Chine, ministre de la Guerre de Prusse depuis 1913 et chef de l'état-major général depuis 1914, a lui-même suivi les recherches et assisté à des essais. En ce mois d'avril, alors que le conflit est enlisé, les Allemands lancent la première opération chimique offensive d'envergure, pour percer jusqu'à la Manche et couper les Anglais de leurs grandes quantités de toxiques, des tonnes et des tonnes de chlore, sont ainsi lâchées depuis des cylindres d’acier et portées par le vent vers les tranchées adverses. Mon père disait il faut un vent ni trop fort, ni trop faible. S'il est trop fort, il disperse trop vite le gaz. S'il est trop faible, le gaz ne bouge pas. Il disait que l'idéal, c'était un vent de 15-25km/h », relatera le fils Siebert. Les Allemands espèrent que le dispositif permettra de réactiver la guerre de positions. Fritz Haber croyait qu'en temps de paix, la science appartenait au monde entier, mais qu'en temps de guerre, elle devait servir pour son pays, sa patrie », selon sa fille Eva. Si les Allemands commençaient les premiers, cela leur donnerait un avantage qui pourrait écourter la guerre. Il était vraiment persuadé que cela écourterait la guerre », décrypte Mme Lewis, ajoutant que son père espère que l'ennemi fuira au prix de quelques vies témoignage de Joyce M. Kennedy, fils d'un de ces soldats canadiens dont Ypres aura servi de baptême de l'enfer, semble accréditer que de prime abord, le plan a fonctionné Ils n'y ont d'abord pas vraiment prêté attention. Il y avait alors plus d'étonnement que de peur. Mais lorsqu'ils ont vu les Algériens et les Français fuir, chanceler, tomber puis vomir la bave aux lèvres, et manquer d'air, ils ont pensé c'est autre chose. Là, ils ont pris peur et ils ont pris la fuite. »Le front cède. Mais la percée sera un échec. Ypres n'est pas prise, la progression vers la mer échoue, les avancées territoriales sont minimes. Les généraux prussiens ne profitent pas de la situation et les adversaires se réinstallent. En revanche, les pertes humaines par milliers convainquent Guillaume II de la réussite de l'opération. Haber progressera vite dans la hiérarchie militaire. Les Anglais, outrés, se résigneront à se lancer dans la guerre pour œil, dent pour dent, les Européens se lancent dans une course effrénée aux gaz, aux tests sur animaux, aux masques plus ou moins rudimentaires, d'abord trempés dans l'urine. Les écoliers s'habituent aux alertes, ils s'équipent aussi. L'industrie chimique, qui dispose de matières qui, en temps de paix, sont utilisées pour la peinture, la teinture et autres produits courants, collabore, ce qui laissera une trace indélébile jusqu'à nos jours sur certains grands course concerne la partie anglaise, française, allemande. Après avoir été cueillis à blanc dans ce cocktail chimique de plus en plus systématique, alors que l'obus est devenu le procédé privilégié pour charrier des substances toujours plus diverses et variées, les gaz moutarde et autres, les Américains s'y mettent aussi après leur arrivée. Dans cette guerre des nationalismes, la course à l'innovation chimique revêt une forme de supériorité nationale.► Notre webdoc Grande Guerre les batailles oubliées de l'Afrique » La guerre chimique reste d'actualité dans le monde actuelLes gaz traumatisent des soldats déjà réduits au statut de chair à canon dans ce conflit de l'ère industrielle. Ceux qui en subissent les effets, au niveau des yeux, sur leur peau, dans les viscères ; mais les autres aussi. Bon nombre diront d'ailleurs en avoir inhalés sans véritablement le savoir, rendant difficiles les décomptes. Des soldats succombent plus tard, notamment de la grippe espagnole contractée au contact des malades. Voire après le représente une part faible des victimes du conflit, les mots employés dans les témoignages à l'égard du gaz de combat sont du registre de l'effroi. Cette arme est horrible, disent-ils. Un médecin-major écrit Les hommes deviennent violets, ils demandent de l'air, se plaignent de brûlures dans la poitrine et dans l'estomac. Nous avions tout vu, les blessures les plus affreuses et les avalanches de fer les plus meurtrières, mais tout cela n'est rien à côté de ce brouillard qui, pendant des heures longues comme les siècles, a voilé à nos yeux l'éclat du soleil. »Face à l'usage systématique de gaz sur les fronts de la Grande Guerre, le Comité international de la Croix-Rouge proteste, rappelant l'interdit. En vain. Véritable faillite morale, civilisationnelle, la Première Guerre mondiale s'impose comme le premier conflit chimique, et l'exemple même de ce que l'on avait tenté d'éviter. Les partisans d'une interdiction redoublent d'efforts pour parvenir à une prohibition des gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et des moyens sera acté en 1925 à l’occasion du Protocole de Genève. S'ensuivra un long chemin jusqu'à l'année 1993 et la Convention sur l'interdiction des armes chimiques CIAC, un traité international de désarmement qui interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l'usage des armes chimiques. Ces règles, considérées comme une grande réussite en matière de désarmement, entrent en vigueur le 29 avril 1997 après 20 ans de fois, les règles incluent l'interdiction complète des armes chimiques, la destruction des arsenaux existants et surtout un régime de vérification des engagements pris. Ce régime est placé sous l'égide d'une institution indépendante basée à La Haye, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques OIAC, qui existe encore de nos jours, rassemble plus de 190 Etats membres et s'est vue décerner en 2013 le prix Nobel de la que le mal, insidieux, demeure. La guerre du Rif, les combats anglais contre les bolchéviques, le choc de la Seconde Guerre mondiale et de la solution finale, les tests de gaz sarin par les Français en Algérie, l'usage de gaz contre des civils à Halabja en Irak, puis au Japon dans un attentat au sarin dans le métro de Tokyo en 1995, démontreront que ces armes au statut particulier continuent de sévir. Jusqu'à la guerre en Syrie, toujours en être sûr qu'un Etat qui dispose de tous les éléments pour fabriquer ou stocker des armes chimiques, n'en a plus ? Question poignante, même en France. Mais également en Russie, pays accusé récemment par Londres d'avoir utilisé des armes chimiques sur le sol britannique. Ou en Syrie, où alors que le régime de Damas a laissé les équipes de l'OIAC et de l'ONU s'occuper de ses stocks déclarés, la BBC a recensé 106 attaques probables entre 2014 et 2018.► Lire aussi A Paris, un Forum sur la paix à la rescousse du multilatéralisme
Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre La Première Guerre mondiale de de Stéphanie Ledu : résumé, couverture, notes et critiques des membres Kifim. avec Créer un compte | Se connecter Films. En VOD. Sur Netflix. Sur Primevideo. Sur Disney+. Sur Apple Tv. Sur Mubi. Trouver des films. Films populaires. Au cinéma. Films cultes. Les
Alors que nous célébrons cette année le centenaire de l'intervention des États-Unis dans la Grande Guerre, France 24 vous propose un documentaire sur la naissance d’Hollywood. Avec le concours d’historiens américains, notre journaliste Florence Gaillard est remontée à la source du cinéma américain, nourri du conflit qui ravageait alors le Vieux continent. Au début du XXème siècle, l’industrie cinématographique est au point mort sur le continent européen, pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale 1914-1918. Outre-Atlantique en revanche, elle se développe à grande vitesse. Les professionnels du cinéma, jusque là implantés à New York et à Chicago, migrent en masse vers Los Angeles pour doubler leur production. La métropole californienne, avec son soleil, ses grands espaces et la diversité de ses paysages, représente un écrin idéal pour accueillir des entrepreneurs ambitieux et des artistes en quête de renommée et d’ l'époque, Hollywood n’est qu'une petite commune rurale, tout juste rattachée à Los Angeles. Les cinéastes y construisent les premiers décors à ciel ouvert. Les tournages se multiplient, les techniques de production évoluent et les premières superproductions voient le jour. David W. Griffith, qui a notamment réalisé "The Birth of a Nation" Naissance d’une Nation, sur un tournage en 1915 © Bison Archives Rapidement, le conflit qui fait rage sur le Vieux continent s'invite sur grand écran. Relayant la politique américaine de non-intervention, les films des années 1914-1915 font d’abord l'apologie de la paix. Mais un changement de ton s'opère à partir de 1916, avec des héros qui penchent nettement du côté la démocratie et du camp allié. En 1917, lorsque les États-Unis entrent en guerre après avoir observé trois ans de neutralité, des acteurs populaires comme Charlie Chaplin et Mary Pickford s'engagent aux côtés de Washington pour inciter les Américains à souscrire des emprunts de guerre. Enfin, 1918 marque l’année de la propagande anti-allemande, du nationalisme et de la parce que les Européens sont accaparés par le conflit que les Américains s’emparent du marché mondial du film. En quelques années, des cinéastes passent du statut de pionniers à celui de tycoons. Les studios californiens concentrent la production, la distribution et l’exploitation des films. Les Européens, qui ont pourtant inventé le cinéma, ne parviendront jamais à rattraper leur retard sur Hollywood. Portrait de Charlie Chaplin sur un mur d’Hollywood Boulevard, à Los Angeles © France 24 Pour réaliser ce film, nous avons consulté de nombreuses archives films, photographies, textes de propagande… Quatre spécialistes américains de la période nous ont aussi apporté leur éclairage Steven J. Ross et William Deverell, professeurs d’Histoire à l’Université de Californie du Sud, Cari Beauchamp, auteure d’ouvrages sur les femmes qui ont marqué les débuts du film américain - comme Mary Pickford et Frances Marion - et, enfin Marc Wanamaker, qui dispose de la plus grande collection de documents sur Hollywood. Un retour aux sources de l’industrie américaine du film, qui doit, encore aujourd'hui, beaucoup à la Grande documentaire réalisé en partenariat avec la Mission Centenaire 14-18.
Ily a dix ans, sortait Les Fragments d’Antonin, joli drame sur les traumatisés de la première guerre mondiale. S’en suivra L’Occupant , court-métrage sur la
Amsterdam a accueilli la première mondiale d'un film que l'on croyait à jamais perdu L'histoire de la guerre civile de Dziga Vertov qui date de 1921. Il a été projeté dans un bâtiment Art Déco du centre-ville âgé de cent ans également le Théâtre Vertov, le réalisateur mythique de l'avant-garde soviétique, auteur de "L'Homme à la caméra", était ainsi à l'honneur du Festival international du film documentaire d'Amsterdam IDFA, le plus grand rendez-vous planétaire pour les amateurs et les professionnels du film projection de cette version restaurée de "L'histoire de la guerre civile" sur la guerre entre les Bolchéviques et l'armée anti-révolutionnaire blanche a fait l'événement. Cent ans après sa première et unique projection, elle était présentée par l'historien du cinéma et directeur de la restauration Nikolai Izvolov."Ce film a été restauré cette année, exactement cent ans après sa création," explique-t-il. "Bien sûr, de nombreux films du passé doivent maintenant être restaurés et même être retrouvés car nous avons perdu environ 90 % des films de l'époque du muet," fait-il remarquer. "C'est pourquoi nous, les historiens du cinéma, travaillons à la restauration de ces films, parfois en les présentant au public et en fait, nous sommes heureux que ce vieux film"L'histoire de la guerre civile" ait du succès," souligne-t-il."Une guerre méconnue"La projection a eu lieu à guichets fermés. Le film n'existait plus que sur le papier et avait été dispersé après son unique projection en 1921 pour les 600 membres de l'Internationale communiste connue sous le nom de Komintern. Il s'agit d'un film de propagande montrant l'écrasement sanglant des contre-révolutionnaires les blancs par les Bolchéviques. Ces images surgies du passé et restaurées permettent de reconstituer l'histoire de l'Europe, de la Russie et du XXe siècle."En Russie et dans le monde entier, personne ne connaît Philip Mironov, ex-commandant dans l'armée rouge," affirme Konstantin Grinberg-Vertogradsky, producteur du film, qui ajoute "Personne ne connaît Trotsky, on le connaît, mais on ne sait pas vraiment qui c'est et ce film est très important parce que cette guerre a été très sanglante et elle reste méconnue, la Russie a perdu plusieurs millions de personnes dans cette guerre."Un passé peu glorieux illustré par la cruauté des combats. Les plans du film montrant Staline ont par ailleurs, curieusement disparu malgré les liveLa projection était accompagnée en live par le groupe "The Anvil Orchestra", mondialement connu pour sa mise en musique de films muets. L'écriture d'une musique originale pour le film de Vertov fut pour ses membres, une expérience unique."J'ai créé de nombreuses bandes-sons classiques, par exemple pour des documentaires à Sundance où l'on a les gens qui parlent, puis la création sonore et la musique qui est en arrière-plan," précise Roger Clark Miller, compositeur et musicien au sein du groupe. "Mais [pour ce film], il n'y a que de la musique, donc nous sommes les concepteurs sonores, mais aussi les narrateurs ; nous devons donc, séquence après séquence, être plus actifs pendant le film car il n'y a pas de parole, nous devons créer la narration et la conception sonore comme les explosions et quand Terry frappe son gong pile au moment de l'explosion, on a l'impression que la musique fait partie intégrante du film," film prend toute son ampleur avec la partition de "The Anvil Orchestra" et de ses deux musiciens-compositeurs stars dans leur domaine Terry Donahue, percussionniste-accordéoniste, et Roger Clark Miller aux film sera présenté au printemps à Moscou, pour sa première russe, puis à Venise lors de la prochaine Mostra. ZMKDo7J.
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