1. Les Otages Guerre 1h 45min Année de production 1939 De Raymond BernardAvec Annie Vernay, Saturnin Fabre Autres tags otages / prise d'otages 2. Charlot soldat Shoulder arms Comédie 40min Année de production 1918 De Charles ChaplinAvec Charles Chaplin, Charlie Chaplin Autres tags Film culte, Film muet, ils se mettent en scène 3. Les Sentiers de la gloire Paths of Glory Guerre 1h 28min Année de production 1957 De Stanley KubrickAvec Kirk Douglas, Ralph Meeker Durant la Première Guerre mondiale, le général français Mireau lance une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable. Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons refusent d'avancer... Autres tags avocat / juge / procès / tribunal / justice, bataille / champ de bataille, Film culte, films controversés, les essentiels de Stanley Kubrick, long plan-séquence, peine de mort / condamné à mort, soldat / militaire 4. Lawrence d'Arabie Lawrence of Arabia Aventure Année de production 1962 De David LeanAvec Peter O'Toole, Anthony Quinn Le destin hors du commun de l'officier britannique T. E. Lawrence, qui mena la révolte arabe contre l'occupant turc au cours de la Première Guerre mondiale. Adapté des Sept Piliers de la sagesse, son récit autobiographique. Autres tags adaptation d'un livre hors-fiction, biopic / biographie / Biographie romancée, d'après une histoire vraie, désert, Film culte, Film éponyme, flashback, fouet / fouetter, musique culte, personnage historique, TOP 100 American Film Institute - 1998, Top 100 British Film Institute 1999, Turquie / Turcs 5. Itchkéri Kenti Documentaire 2h 25min Année de production 2006 De Florent Marcie Un film sur l'humain dans la guerre et la résistance. Un film qui interroge notre mémoire. Autres tags Tchétchènie / tchéchènes 6. A l'Ouest, rien de nouveau All Quiet on the Western Front Guerre Année de production 1930 De Lewis MilestoneAvec Lew Ayres, Louis Wolheim L'adaptation de l'oeuvre de Erich Maria Remarque. De jeunes soldats allemands se retrouvent confrontés aux horreurs de la Première Guerre mondiale, qui ébranlent toutes leurs convictions. Autres tags adaptation de roman, Oscar du meilleur film, Oscar du meilleur réalisateur, TOP 100 American Film Institute - 1998 7. La Grande illusion Drame Année de production 1937 De Jean RenoirAvec Jean Gabin, Pierre Fresnay Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Autres tags différence culturelle, emprisonnement, évasion / évadés, Film culte, films controversés, prison / prisonnier / maison de correction, prisonnier de guerre, soldat / militaire 8. Johnny s'en va-t-en guerre Johnny Got His Gun Drame Année de production 1971 De Dalton TrumboAvec Timothy Bottoms, Don 'Red' Barry Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient... Autres tags amputation / mutilation, Grand prix du jury au Festival de Cannes, traumatisme de guerre 9. La Grande parade The Big parade Drame 2h 21min Année de production 1926 De King VidorAvec John Gilbert, Claire Adams Pendant la Grande Guerre, un jeune Americain de la haute societe s'engage. Sur le terrain, il tombe amoureux d'une jolie fermiere francaise. 10. L'Heure suprême Seventh Heaven Drame 1h 59min Année de production 1927 De Frank BorzageAvec Janet Gaynor, Charles Farrell Autres tags Oscar du meilleur réalisateur 11. Colonel Redl Oberst Redl Drame 2h 20min Année de production 1985 De Istvan SzaboAvec Klaus Maria Brandauer, Armin Mueller-Stahl Alfred Redl, originaire d'une famille modeste de Galacie, entreprend de devenir un officier exemplaire afin d'être accepter par l'aristocratie. Autres tags homosexualité / gay, suicide / suicidaire 12. L'homme que j'ai tué Broken Lullaby Drame 1h 16min Année de production 1932 De Ernst LubitschAvec Phillips Holmes, Nancy Carroll Autres tags Film culte 13. Les Fragments d'Antonin Drame 1h 30min Année de production 2005 De Gabriel Le BominAvec Gregori Derangère, Anouk Grinberg Cinq prénoms inlassablement répétés. Cinq gestes obsessionnels. Cinq moments de guerre. Antonin est revenu des combats sans blessure apparente. La sienne est intime, intérieure, enfouie... Autres tags amnésie / mémoire effacée, traumatisme de guerre 14. Sergent York Sergeant York Drame 2h 14min Année de production 1941 De Howard HawksAvec Gig Young, Gary Cooper L'histoire vraie de Alvin York, un fermier américain objecteur de conscience, qui partit finalement au front pendant la 1ère guerre mondiale où il fit acte d'héroïsme. Autres tags d'après une histoire vraie, héros, Oscar du meilleur acteur, soldat / militaire 15. Légendes d'automne Legends of the Fall Western Année de production 1995 De Edward ZwickAvec Nigel Bennett, Anthony Hopkins Dans le Montana, au début du 20e siècle, alors que le premier grand conflit mondial couve, le destin mouvementé de trois frères et de leur père. Autres tags automne, Film culte, les essentiels de Brad Pitt
Ils continuent de défrayer la chronique, et pourtant les grandes nations s'étaient engagées à s'en passer avant même que n'éclate la guerre de 1914-1918, dont nous fêtons le 100e anniversaire de l'armistice ce dimanche 11 novembre 2018. Dans l'univers apocalyptique des tranchées, alors que le conflit est enlisé, les gaz de combat deviennent l'une des hantises de toute une génération de soldats. La guerre chimique est née, mais elle ne permettra pas de sortir de la guerre de positions. Quand la Grande Guerre éclate, la convergence entre la chimie et l'industrie a déjà conduit, depuis longtemps, bon nombre d'esprits à s'interroger sur le fait que très vite, l'on risquait de voir apparaître un recours massif aux gaz de combat dans des conflits armés. Autrement dit, voir des protagonistes tenter d'empoisonner leurs ennemis pour les blesser ou les tuer, procédé vieux comme le monde, mais avec désormais un champ des possibles décuplé par la le procédé d'empoisonnement, à lui seul, indigne certaines âmes à un point tel que dès 1675, un premier accord bilatéral a été signé à Strasbourg par l’Allemagne et la France pour interdire l’utilisation de balles empoisonnées dans les combats. Aussi, à l'ère industrielle, les lois et coutumes de la guerre » se penchent tour à tour sur le sujet. Insidieux, frappant sans assez de distinction, menaçant les civils et les animaux, le gaz suscite l' Convention de Bruxelles tente d'interdire, en 1874, l'emploi de poison ou d'armes empoisonnées et l'emploi d'armes, de projectiles ou de matériel causant des souffrances inutiles. Accord non ratifié, mais complété en 1899 à La Haye, lors d'une conférence internationale de la paix - impulsée par le tsar en relation avec le pape - par une interdiction frappant l'emploi de projectiles chargés explicitement de gaz toxique les balles explosives y passent aussi.Ces discussions se déroulent 15 ans avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Les 36 signataires semblent d'accord sur l'idée de s’interdire l’utilisation de projectiles dont le seul objectif est de diffuser des gaz asphyxiants ou délétères ». Seuls la Grande-Bretagne et les Etats-Unis refusent, parmi les grandes puissances, mais en 1914, toutes les parties prenantes au conflit naissant ont cette fois ratifié un nouveau texte du même une seconde conférence à La Haye, en 1907, l’emploi de poison ou des armes empoisonnées » est en effet banni par tous, comme le fait d’employer des armes, des projectiles ou des matières propres à causer des maux superflus ». Sauf que le poison a d'ores et déjà agi, car l'idée a germé. Elle a drainé avec elle la psychose, et le fatalisme de voir tôt ou tard l'adversaire y venir. Donc, la tentation de prendre les devants, à tout le moins pour pouvoir faut dire qu'à l'aune de ce conflit porté par les intérêts industriels, la chimie allemande impressionne. Les Français ne se privent donc pas de mener leurs propres recherches bien des années avant 1914. Ils utiliseront d'ailleurs des gaz lacrymogènes dès le début de la guerre. Des grenades chargées de bromacétate d'éthyle. Puis viendra la substance chloracétone. Entre temps, les Allemands s'y sont mis. Le but, utiliser ces gaz pour faire fuir l' avril 1915, ce jour est considéré comme le tournant. Le Daily Mirror qualifiera de diaboliques » les agissements de l'Allemagne sur le front des environs d'Ypres, ville belge de la province de Flandre occidentale. Bill Siebert, fils d'un membre du bataillon de gazage allemand, confiera des années plus tard Mon père n'en parlait pas volontiers. Il m'a juste dit qu'ils étaient prêts depuis un bon moment. Depuis plusieurs semaines. Mais la météo était mauvaise. »► Regarder un extrait du film Apocalypse la Première Guerre mondiale Œil pour œil, dent pour dent, la maxime européennePour superviser lui-même l'opération, Fritz Haber, juif allemand qui recevra le prix Nobel de chimie en 1918, avant d'être contraint à l'exil en 1933 et de mourir sur le chemin de la Suisse, a quitté le laboratoire qu'il affectionne d'ordinaire. Il est le tout premier scientifique, probablement au monde, à avoir endossé l'uniforme militaire pour mener une guerre au gaz ou à l'arme chimique contre un ennemi », confiera sa fille Eva Lewis à la télévision par la général Erich Georg Anton von Falkenhayn, qui est, après une carrière d'officier d'état-major faite de voyages en Chine, ministre de la Guerre de Prusse depuis 1913 et chef de l'état-major général depuis 1914, a lui-même suivi les recherches et assisté à des essais. En ce mois d'avril, alors que le conflit est enlisé, les Allemands lancent la première opération chimique offensive d'envergure, pour percer jusqu'à la Manche et couper les Anglais de leurs grandes quantités de toxiques, des tonnes et des tonnes de chlore, sont ainsi lâchées depuis des cylindres d’acier et portées par le vent vers les tranchées adverses. Mon père disait il faut un vent ni trop fort, ni trop faible. S'il est trop fort, il disperse trop vite le gaz. S'il est trop faible, le gaz ne bouge pas. Il disait que l'idéal, c'était un vent de 15-25km/h », relatera le fils Siebert. Les Allemands espèrent que le dispositif permettra de réactiver la guerre de positions. Fritz Haber croyait qu'en temps de paix, la science appartenait au monde entier, mais qu'en temps de guerre, elle devait servir pour son pays, sa patrie », selon sa fille Eva. Si les Allemands commençaient les premiers, cela leur donnerait un avantage qui pourrait écourter la guerre. Il était vraiment persuadé que cela écourterait la guerre », décrypte Mme Lewis, ajoutant que son père espère que l'ennemi fuira au prix de quelques vies témoignage de Joyce M. Kennedy, fils d'un de ces soldats canadiens dont Ypres aura servi de baptême de l'enfer, semble accréditer que de prime abord, le plan a fonctionné Ils n'y ont d'abord pas vraiment prêté attention. Il y avait alors plus d'étonnement que de peur. Mais lorsqu'ils ont vu les Algériens et les Français fuir, chanceler, tomber puis vomir la bave aux lèvres, et manquer d'air, ils ont pensé c'est autre chose. Là, ils ont pris peur et ils ont pris la fuite. »Le front cède. Mais la percée sera un échec. Ypres n'est pas prise, la progression vers la mer échoue, les avancées territoriales sont minimes. Les généraux prussiens ne profitent pas de la situation et les adversaires se réinstallent. En revanche, les pertes humaines par milliers convainquent Guillaume II de la réussite de l'opération. Haber progressera vite dans la hiérarchie militaire. Les Anglais, outrés, se résigneront à se lancer dans la guerre pour œil, dent pour dent, les Européens se lancent dans une course effrénée aux gaz, aux tests sur animaux, aux masques plus ou moins rudimentaires, d'abord trempés dans l'urine. Les écoliers s'habituent aux alertes, ils s'équipent aussi. L'industrie chimique, qui dispose de matières qui, en temps de paix, sont utilisées pour la peinture, la teinture et autres produits courants, collabore, ce qui laissera une trace indélébile jusqu'à nos jours sur certains grands course concerne la partie anglaise, française, allemande. Après avoir été cueillis à blanc dans ce cocktail chimique de plus en plus systématique, alors que l'obus est devenu le procédé privilégié pour charrier des substances toujours plus diverses et variées, les gaz moutarde et autres, les Américains s'y mettent aussi après leur arrivée. Dans cette guerre des nationalismes, la course à l'innovation chimique revêt une forme de supériorité nationale.► Notre webdoc Grande Guerre les batailles oubliées de l'Afrique » La guerre chimique reste d'actualité dans le monde actuelLes gaz traumatisent des soldats déjà réduits au statut de chair à canon dans ce conflit de l'ère industrielle. Ceux qui en subissent les effets, au niveau des yeux, sur leur peau, dans les viscères ; mais les autres aussi. Bon nombre diront d'ailleurs en avoir inhalés sans véritablement le savoir, rendant difficiles les décomptes. Des soldats succombent plus tard, notamment de la grippe espagnole contractée au contact des malades. Voire après le représente une part faible des victimes du conflit, les mots employés dans les témoignages à l'égard du gaz de combat sont du registre de l'effroi. Cette arme est horrible, disent-ils. Un médecin-major écrit Les hommes deviennent violets, ils demandent de l'air, se plaignent de brûlures dans la poitrine et dans l'estomac. Nous avions tout vu, les blessures les plus affreuses et les avalanches de fer les plus meurtrières, mais tout cela n'est rien à côté de ce brouillard qui, pendant des heures longues comme les siècles, a voilé à nos yeux l'éclat du soleil. »Face à l'usage systématique de gaz sur les fronts de la Grande Guerre, le Comité international de la Croix-Rouge proteste, rappelant l'interdit. En vain. Véritable faillite morale, civilisationnelle, la Première Guerre mondiale s'impose comme le premier conflit chimique, et l'exemple même de ce que l'on avait tenté d'éviter. Les partisans d'une interdiction redoublent d'efforts pour parvenir à une prohibition des gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et des moyens sera acté en 1925 à l’occasion du Protocole de Genève. S'ensuivra un long chemin jusqu'à l'année 1993 et la Convention sur l'interdiction des armes chimiques CIAC, un traité international de désarmement qui interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l'usage des armes chimiques. Ces règles, considérées comme une grande réussite en matière de désarmement, entrent en vigueur le 29 avril 1997 après 20 ans de fois, les règles incluent l'interdiction complète des armes chimiques, la destruction des arsenaux existants et surtout un régime de vérification des engagements pris. Ce régime est placé sous l'égide d'une institution indépendante basée à La Haye, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques OIAC, qui existe encore de nos jours, rassemble plus de 190 Etats membres et s'est vue décerner en 2013 le prix Nobel de la que le mal, insidieux, demeure. La guerre du Rif, les combats anglais contre les bolchéviques, le choc de la Seconde Guerre mondiale et de la solution finale, les tests de gaz sarin par les Français en Algérie, l'usage de gaz contre des civils à Halabja en Irak, puis au Japon dans un attentat au sarin dans le métro de Tokyo en 1995, démontreront que ces armes au statut particulier continuent de sévir. Jusqu'à la guerre en Syrie, toujours en être sûr qu'un Etat qui dispose de tous les éléments pour fabriquer ou stocker des armes chimiques, n'en a plus ? Question poignante, même en France. Mais également en Russie, pays accusé récemment par Londres d'avoir utilisé des armes chimiques sur le sol britannique. Ou en Syrie, où alors que le régime de Damas a laissé les équipes de l'OIAC et de l'ONU s'occuper de ses stocks déclarés, la BBC a recensé 106 attaques probables entre 2014 et 2018.► Lire aussi A Paris, un Forum sur la paix à la rescousse du multilatéralisme
Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre La Première Guerre mondiale de de Stéphanie Ledu : résumé, couverture, notes et critiques des membres Kifim. avec Créer un compte | Se connecter Films. En VOD. Sur Netflix. Sur Primevideo. Sur Disney+. Sur Apple Tv. Sur Mubi. Trouver des films. Films populaires. Au cinéma. Films cultes. LesAlors que nous célébrons cette année le centenaire de l'intervention des États-Unis dans la Grande Guerre, France 24 vous propose un documentaire sur la naissance d’Hollywood. Avec le concours d’historiens américains, notre journaliste Florence Gaillard est remontée à la source du cinéma américain, nourri du conflit qui ravageait alors le Vieux continent. Au début du XXème siècle, l’industrie cinématographique est au point mort sur le continent européen, pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale 1914-1918. Outre-Atlantique en revanche, elle se développe à grande vitesse. Les professionnels du cinéma, jusque là implantés à New York et à Chicago, migrent en masse vers Los Angeles pour doubler leur production. La métropole californienne, avec son soleil, ses grands espaces et la diversité de ses paysages, représente un écrin idéal pour accueillir des entrepreneurs ambitieux et des artistes en quête de renommée et d’ l'époque, Hollywood n’est qu'une petite commune rurale, tout juste rattachée à Los Angeles. Les cinéastes y construisent les premiers décors à ciel ouvert. Les tournages se multiplient, les techniques de production évoluent et les premières superproductions voient le jour. David W. Griffith, qui a notamment réalisé "The Birth of a Nation" Naissance d’une Nation, sur un tournage en 1915 © Bison Archives Rapidement, le conflit qui fait rage sur le Vieux continent s'invite sur grand écran. Relayant la politique américaine de non-intervention, les films des années 1914-1915 font d’abord l'apologie de la paix. Mais un changement de ton s'opère à partir de 1916, avec des héros qui penchent nettement du côté la démocratie et du camp allié. En 1917, lorsque les États-Unis entrent en guerre après avoir observé trois ans de neutralité, des acteurs populaires comme Charlie Chaplin et Mary Pickford s'engagent aux côtés de Washington pour inciter les Américains à souscrire des emprunts de guerre. Enfin, 1918 marque l’année de la propagande anti-allemande, du nationalisme et de la parce que les Européens sont accaparés par le conflit que les Américains s’emparent du marché mondial du film. En quelques années, des cinéastes passent du statut de pionniers à celui de tycoons. Les studios californiens concentrent la production, la distribution et l’exploitation des films. Les Européens, qui ont pourtant inventé le cinéma, ne parviendront jamais à rattraper leur retard sur Hollywood. Portrait de Charlie Chaplin sur un mur d’Hollywood Boulevard, à Los Angeles © France 24 Pour réaliser ce film, nous avons consulté de nombreuses archives films, photographies, textes de propagande… Quatre spécialistes américains de la période nous ont aussi apporté leur éclairage Steven J. Ross et William Deverell, professeurs d’Histoire à l’Université de Californie du Sud, Cari Beauchamp, auteure d’ouvrages sur les femmes qui ont marqué les débuts du film américain - comme Mary Pickford et Frances Marion - et, enfin Marc Wanamaker, qui dispose de la plus grande collection de documents sur Hollywood. Un retour aux sources de l’industrie américaine du film, qui doit, encore aujourd'hui, beaucoup à la Grande documentaire réalisé en partenariat avec la Mission Centenaire 14-18.